arrivée nocturne

Marie se retourna. Elle n'avait pas entendu la jeune femme, la première fois, mais là, si.

-Allons, pas assez gallant pour aider une pauvre aveugle à trouver son chemin? Pas gentil-gentil, ça...

Une aveugle ? Marie grimaça. A cause de ses lunettes, les gens la croyaient souvent aveugle. C'était en partie à cause de ça qu'elle n'avait pas d'amis... Aussi, elle avait un peu pitié de cette inconnue. Elle redescendit, laissant sa malle. Elle prit la main de l'aveugle, et lui sourit ( bon, elle ne peut pas le voir, mais elle le sentait peut-être ).

- On va dormir, avant tout. Vous ne pensez pas qu'il serait mieux d'attendre demain matin avant d'aller quelque part ?

Plus on est de fous, plus on rit, après tout. Et puis, mince, elle voulait vraiment dormir.

- Allez, le prof de sport doit savoir où vous dormez.

Doucement, elle lui tira sur la main pour l'enmener avec elle.

[Wow le sport de sport est a la masse ! xD]

Une jeune femme, étrange soit-elle se mise a courir pour rattraper le groupe.. Non le morveux de Eiji, la Marie, mignonne qu'elle soit et lui, Meïos. Ils s'arrêtèrent.

-Excusez-moi? Je suis la postulante pour le poste de professeur de philosophie... Vous pouvez me diriger vers le bureau du ou de la directeur-directrice? J'entends simplement me dire où, pas me guider, je peux me retrouver

>> on y va ?

La voix de Eiji lui valut presque un retour de gifle, ce que Meïos de retint de faire. Un regard froid se plaça une seconde sur Eiji, il ne valait pas même un regard tout compte fait. Par contre, Marie semblait plus aimable est sociable que l'autre idiot qu'il aurait bien viré. Meïos sourit, malgré qu'elle soit aveugle, était est-ce réellement pour elle qu'il souriait, qui sait.

"Dîtes nous plutôt quels est votre prénom Mademoiselle ? "

- On va dormir, avant tout. Vous ne pensez pas qu'il serait mieux d'attendre demain matin avant d'aller quelque part ?
- Allez, le prof de sport doit savoir où vous dormez.

Le prof par ci... Le prof par là ! Le prenait-il pour superman ?

"Eiji, pourquoi monte-tu les escaliers, c'est au campus que ça se passe !"

[ le sport de sport? scratch

^^]

Eiji n'aimais le regard que lui lança le prof. Froid et pas aimable. Le jeune homme le regarda et l'espace d'une demi seconde, on put lire de la peur dans le regard d' Eiji. Cette peur qui se transforma bien vite en colère. Il détourna le regard vers le jeune femme. Elle était aveugle? Et lui il l'avait traité comme une moins que rien. Mais malgré cela, il ne lui s'en voulais pas. Bah oui! il pouvait pas le savoir.
Eiji soupira à nouveau et s'apprêta à monter les excaliers quand Meïos l'interpella:

"Eiji, pourquoi monte-tu les escaliers, c'est au campus que ça se passe !"

Le jeune homme soupira et murmura doucement sans que personne ne puisse l'entendre:

>> pour être loins de toi ..

Eiji se retourna, déssendit les marches et .. ratta l'avant dernière. Sa valise lui tomba des mains et son contenue de réparpilla sur le sol. Eiji, quand a lui, n'eu pas le temps de ratraper à la barrière et tomba en arrière, son dos, toujours endolorie par sa 'dispute' avec Meïos. Cette fois-ci, la chute fut encore plus douleureuse qu'avant et il sentie une attroce douleur lui sisaller le dos. Tellement insuportable qu'il eu le soufle coupé et perdit, l'espace de trois seconde, connaissance.
Après avoir recouvé la vue, il se redressa, une grimaçe de douleur sur son visage. Assit comme sa, sur l'escalier, il se releva doucement en s'aidant de la barière. Une fois sur pied, il s'avança lentement et désendit le reste des marches. Puis, se baissant doucement il s'activa à remettre toute ses affaires dans sa valise ...

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Une grosse goutte de sueur apparut quelques instants derrière la tête de Khéoss quand le jeune homme tomba par terre.

-Oop! Aïe aïe! Ça va aller?

Elle fit semblant de tâtonner autours de lui avant de le trouver, étalé par terre. Bien qu'elle sache exactement où il était. Avant qu'elle n'ait pu l'aider, il s'était déjà relevé. Elle resta à genoux, cependant, et entreprit de l'aider à ramasser ses affaires. Tâtonnant un peu pour continuer de jouer avec crédibilité son rôle d'aveugle. Elle fut tentée d'arrêter son 'chant' mais elle s'y refusa. Impossible pour elle de se rendre vraiment aveugle. La douce mélodie résonna un peu plus fort contre les murs de la pièce. Quand tout fut ramassé, elle déclara.

-Puisqu'il semble falloir se présenter... Et que ce semble être la seule chose nous empêchant de suivre les paroles pleines de bon sens de cette demoiselle dont j'ignore le nom...

Bien qu'aveugle, elle fit tout de même un clin d'oeil dans la direction de Marie avant d'enchaîner, afin de dissoudre la tension qui semblait de nouveau monter entre les deux hommes:

-Vous pouvez m'appeler Mademoiselle de Millenoms. Et si vous trouvez que c'est un nom ridicule, ne vous en faites pas, moi aussi! Mais on ne choisit pas son nom. Mon prénom est encore pire, alors je vous l'épargne. Et non, ce n'est pas un truc comme 'spatule'.

Elle s'inclina légèrement.

-Bref, prenez bien soin de moi! Enchantée!

Tout le long de son discours, la mélodie n'avait cessée de résonner.

Marie haussa les sourcils en voyant tomber Eiji. Elle ne réagit pas. Oh, pas parce qu'elle ne voulait pas, mais imaginez : l'information part des yeux, va faire un tour dans les orteils, se promène dans les doigts puis enfin arrive au cerveau. En bref, la fatigue ralentissait son activité cérébrale. Ce qui fait qu'elle se précipita à ses côtés qu'après qu'il se soit relevé.

-Eiji ! Tu t'es pas fait trop mal ?

A voir la grimace qu'il avait fait, si, si si, il avait mal. La jeune femme qui les avait rejoins l'aida à ranger ses affaires, puis se présenta.

* Mademoiselle de Millenoms... *

-Je trouve ça joli, moi, comme nom... Etrange, mais drôle.

Mystérieux, aussi. Mais bon, Hodelfire, dans le genre, ce n'était pas terrible, alors elle n'allait pas critiquer.
Marrant qu'elle lui ai fait un clin d'oeil. Pleine d'humour, aussi... Marie commençait à aprécier cette peut-être future prof de philosophie. Plus qu'à espérer que ses cours soit interessants.

-Je m'appelle Marie. Le casse-cou, c'est Eiji. Et le grognon qui se disputait avec lui, c'est le professeur de sport, Meïos.

Bon, d'accord, elle les avait présentés avant qu'ils ouvrent la bouche, c'était pas très sympa. Mais au moins, ça évitait une nouvelle querelle. Elle s'excusa auprès d'eux en haussant les épaules et penchant la tête sur le côté.

[ M'en voulez ? ]

-Je m'appelle Marie. Le casse-cou, c'est Eiji. Et le grognon qui se disputait avec lui, c'est le professeur de sport, Meïos

le 'casse-cou' ^^ remarqua seulement maintenant la présence de Marie et la prof de philo'à ses côtés. Il fit un léger sourire et boucla sa valise. Puis, se redressant un laissa un regard à celle qui avait pris la peine de le présenter.

>> casse cou? t'pouvait po trouver mieux?

UN ton sèrieux et sec, mais suivit un sourire qui détendit quelque peu l'atmosphère. Allez! Il allait faire un 'tit effort avec Marie: elle avait l'aire gentille.

>> et c'bien trouvé grognon ... même si j'aurait prit un autre surnom..

Eiji fit un clin d'oeil à la jeune fille et pris sa valise en main puis se tourna vers Meïos. Il lui lança un regard, ni moqueur ni gentil, plutôt malin. Eiji se contenta de levé furtivement ses sourcils en sa direction, puis reporta son attention de Mlle de Millenoms. Il hésita un instant avant de se déçidé:

>> hm .. désolé .... pour avant ..

Malgrès qu'il savait qu'elle ne pouvait le voir, Eiji baissa le regard ...

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L'aveugle sourit d'un air doux. Elle tapota la tête du jeune homme d'un air maternel, ce qui était étrange considérant son âge apparent, mais bon...

-Allons, allons, commence pas! Je préfère cent fois un élève qui dit ce qu'il pense à un élève qui me lèche les bottes. Celui qui dit ce qu'il pense projette sa réalité, montre qui il est. Je préfère ça, même si c'est moins beau à voir, que du 'politiquement correct' qui n'est beau qu'en apparence. Donc, si t'as une connerie à dire, te retiens pas pour moi!

'Une prof pas comme les autres' serait un euphémisme. Vous en connaissez, vous, des profs qui semblent avoir quinze ans, qui parlent comme une grand-mêre et qui disent à leurs élèves de jurer et de mal se comporter si ils en ont envie? L'année se promettait d'être intéressante... Au moins bizarre, en tout cas.

Le 'chant' s'intensifia, devenant du coup perceptible à l'oreille humaine. Ce fut comme si une douce musique venait de s'élever, se réverbérant contre les murs du hall. Puis, elle diminua d'intensité et disparut de nouveau.

*Oups... J'ai failli me laisser emporter... Je dois pas trop élever la voix... Mais je vois pas trop bien si je garde le ton trop bas... Zut...*

-Dûr de se rendre compte qu'il fait nuit, vu ma condition... Mais... J'avoue être un peu fatiguée... Je vous suis, tous...

Autre idiocie, vu que les chauve-souris sont des créatures nocturnes, mais bon... 'Fallait jouer le rôle...'

Grognon ? Non mais c'était l'autre idiot de Eiji qui était grognon et casse cou ! Depuis quand les élèves présentaient les professeur a présent ?
Meïos laissa passer ceci et ne prononça aucun mot. Préférant se taire.

-Allons, allons, commence pas! Je préfère cent fois un élève qui dit ce qu'il pense à un élève qui me lèche les bottes. Celui qui dit ce qu'il pense projette sa réalité, montre qui il est. Je préfère ça, même si c'est moins beau à voir, que du 'politiquement correct' qui n'est beau qu'en apparence. Donc, si t'as une connerie à dire, te retiens pas pour moi!

Une mélodie a laquelle il n'avait pas prit d'attention résonna quelques secondes autour de lui. Il n'eut pas la temps de deviner d'où provenait ceci mais nota que c'était juste après que Millenoms avait hausser la voix.
Millenoms.. Très bizarre comme nom, elle avait eut tellement de noms qu'elle s'en était appelée ainsi, ou c'était juste on vrai nom. Quoi qu'il en soit, c'était pas commun.

-Dûr de se rendre compte qu'il fait nuit, vu ma condition... Mais... J'avoue être un peu fatiguée... Je vous suis, tous...

Il repartit alors en marche vers le campus sans dire un seul mot, tel un muet qu'il n'était pas bien sur.

¤Vivement que je dorme..¤

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