arrivée nocturne

>> Eh Toi!

Eiji se retourne et se retrouve nez a nez avec trois hommes vêtu de noir. Il fait volte face et cour. Est-ce que tué un homme était un crime? Est-ce que ces hommes en noir était venu l'emmené? Non! Il ne se laisserait pas faire!
Un parc, puis une rue et enfin la fin du village. Il s'arrête de courir mais continue à marcher, espérant mettre le plus de distance possible entre ces hommes et lui.
Un étang. Son endroit préféré. Il s'arrête et s'assoit dans l'herbe. En regardant le reflet de la lune sur la surface calme de l'eau, il se prend la tête entre les mains. Tout cela devait-il vraiment arriver? ne pouvait-il passé à côté de sa?
Perdu dans ses pensé, il n'entend pas ce bruit derrière lui. Un craquement de branche et une respiration rauque.
Eiji se lève et se tourne. devant lui se trouve un homme et à ses pieds ... un chien. Celui-ci grogne et commence à aboyé, tirant sur sa laisse. Un rire démoniaque et l'homme lâche le chien qui d'un bond se retrouve sur Eiji. Du sang. Du sang partout. Le chien et l'homme partent, le laissant là, au bord de l'étang calme.

Eiji se réveille. En sueur. Un cauchemar, qui avait encore une fois l'aire si réelle. Etait-ce encore un rêve prémonitoire comme il en avait déjà fait autant avant celui-ci? Allait-il, lui Eiji Kawamura, vraiment tué son père? Non! Impossible.
Le jeune homme se lève, décidé de fuir. Mais avait-il raison de fuir? Ne dit-on pas que le destin nous rattrape toujours? Si c'était le cas, Eiji préféra ne pas y pensé.
Il se met en route, sans but, mais dans l'espérance de pouvoir fuir sa destiné. Il arrive devant un portail, au beau milieu de la nuit.
Eiji pousse la porte et entre, sans prêter attention à l’écriteau. Le portail se referme derrière lui, dans un grand bruit.
D’un pas paisible, le jeune homme se dirige vers la grand porte. Un chemin, qui dans la lumière du jour doit être plutôt jolie, mais qui dans la nuit n’est pas accueillant, s’offre a lui. Il l’empreinte et arrive bien vite au bâtiment. Il pousse la porte et entre. Celle-ci se referme comme le portail, derrière lui.
Eiji reste arrêter ….

Marie soupira. Un gars la dévisageait, assis un peu plus loin. Qu'elle idée stupide elle avait eue, de partir de nuit. Le bus était pratiquement vide : il n'y avait qu'elle, le gars, un vieux monsieur et une autre jeune fille. Le chauffeur roulait vite, trop vite. Marie s'accrocha à son siège, remit ses lunettes lorsqu'elle glissèrent un peu.

Elles étaient un peu grandes. Steve les lui avait offert en riant, lui disant qu'au moins, plus tard, elles seraient à sa taille. Steve... Si Melinda avait été une mère pour elle, Steve ressemblait plus à un grand frère. Il lui manquait énormément. Ses crèpes, son rire, sa manière de lui caresser les cheveux avant d'aller dormir, son parfum... Tout en Steve lui manquait. Sa mort était si récente, était arrivée si vite... Et tout s'était enchainé, après. Le juge, la vente de leur maison, l'école. Tout ce qu'elle possédait, pfuit, parti. Le reste était contenu dans sa malle, là, à ses pieds. Il n'y avait pas grand chose : ses habits, du chocolat, sa trousse de toilette, ses livres ( enfin, ceux qu'elle avait eu le droit de prendre ), un cadre à photos.

Le bus freina brutalement, et Marie empecha ses lunettes de sauter de son nez. Bon, vrai, le gars avait de quoi s'étonner : porter des lunettes de soleil, la nuit, ce n'était pas courant. Mais il ne pouvait pas deviner... Il ne pouvait pas savoir que même la nuit, Marie voyait comme en plein jour. Il ne pouvait pas savoir qu'il n'y avait que le verre pour arrêter la lumière qui sortait de ses yeux. Non, il ne savait pas.

Soulagée, Marie posa enfin le pied en dehors du bus. Celui-ci reparti immédiatement.

*Bon. Maintenant, la grille...*

Elle ramassa sa malle, grognant qu'elle était lourde. Pas de roulettes, évidemment. Ah, la grille était là. Doucement, la jeune fille la poussa. Elle s'avança en regardant le sol. Non pas parce que le reste ne lui plaisait pas, mais parce qu'elle ne voulait pas trébucher. Enfin, elle arriva à la porte. Elle remit en place ses lunettes, encore, et l'ouvrit.

Un grand hall, vide. Ou presque. Juste devant elle se tenait un garçon. D'abord elle l'ignora, trop occupée à faire entrer ses affaires. Une fois la malle déposée sans bruit ou presque sur le sol de la pièce, elle referma la porte et s'adossa à celle-ci avant de lançer au garçon :

-Salut !

*Oh, ça résonne... Fun !*

Eiji, ayant déposé sa valise aux pied de la porte contre le mur, s'avança doucement dans le hall. Faiblement éclairé, il ne lui parraissait pas très acceuillant. Enfaite, rien du bâtiment ne paraissait acceuillent. Mais drôlement, ce manque, complètait le vide qu'Eiji ressentait à ce moment. Oui! Il avait besoin de sensations forte après ce qui était arrivé.
Le jeune homme c'était arrêté au centre et regardait en l'aire, contemplant le hall de toute sa grandeur.
*ouaou*
Un bruit, qu'il ignora tout d'aborc, ce fit entendre. Il continue de resté planté là, regard levé vers le plafond.
-Salut !
Ce seul mot fit resonner toute la pièce.
Eiji se retourna, quelque peu efrayé.
Il tomba nez à nez avec une jeune fille. Malle à la main, elle venait tout juste de passé la porte. Qui était- elle? Nouvelle? comme lui? oubien ... était-elle déjà longtemps à l'école? Na! Il chassait cette epnsé de sa tête et s'approcha doucement.
Arrivé à quelques pas d'elle, il s'arrêta et l'observa, sourcils fronçé. Après l'avoir bien fixé^^ et attendit quelque instant, il répondit un simple:
>> salut.
Le ton de sa voix était froid et pas très charmant. Mais qu'est qu'il en pouvait?

Le garçon s'approcha doucement, et l'observa. Marie se sentit peu à l'aise. Elle avait l'impression de passer un examen. Bon, en même temps, une jeune fille qui rayonne, ça ne se voyait pas tout les jours. Mais bon, l'était pas obligé de la fixer comme ça. Et puis il laissa tomber un "salut" pas très chaleureux.

...Ca commençait bien, tiens...

-Je m'appelle Marie, et toi ?

Allez, M.le Malpoli, c'est quoi ton ptit nom ? Marie repoussa la porte pour être totalement debout à nouveau. Elle tendit la main à l'inconnu avec un sourire. Toujours être gentille. M'enfin, fallait qu'il pousse, l'autre, là, sinon elle allait s'énerver.
L'était plutôt pas mal, en plus. Physiquement. Mais il avait l'air jeune. Plus jeune qu'elle en tout cas. 14 ans ? 15 ? Difficile de savoir.

C'était très étrange d'entendre résonner chaque parole. On avait l'impression que plusieurs Marie parlaient les unes après les autres.

*Je me demande ce que ça donne, plein, c'te salle...*

-Je m'appelle Marie, et toi ?

La jeune fille lui tendit la main, qu'il observa longuement. Puis remontant doucement le bras, il posa son regard dans le sien.
Il fronça les sourcils, soupira et se détourna de la jeune fille. Il se dirigea vers sa valise et se baissa pour la ramassé. Alors qu'il exécuta ce geste, il dit, sur le même ton qu'avant:

>> Eiji.

Une réponse d'un mot. Cool! Quelle superbe impression il faisait! M'enfin .. il avait aucune envie de parler et encore moins de serrer la main à quelqu'un.
Alors qu'il s'aprêta à ce redresser il soupira et reposa sa valise à terre. Il se retourna, redressé, vers la jeune fille qui c'était présenté comme étant Marie et la fixa. Après quoi, il soupira et se raprocha à nouveau d'elle.
Une fois arrivé à quelque pas, il s'arrêta et lui fit un sourire. Le premier sourire qu'il avait fait depuis qu'il était arrivé ici.
Il lui tendit la main en répètant doucement son nom:

>> Eiji Kawamura ... désolé pour avant ...

Il l'observa encore. Et se détourna. Marie fronça le sourcils en baissant le bras. Eiji. Elle fronça les sourcils. Pas très sympathique. Et il allait se barrer, en plus ! Ah, non, il revenait.

- Eiji Kawamura ... désolé pour avant ...

...Gnuh ? Et il lui tendait la main ? Un peu perplexe, Marie la serra. Drôle de garçon, ce Eiji. Elle ne savait pas trop dans quelle catégorie le classer. Elle lui offrit un nouveau sourire, tout en remontant ses lunettes.

-Enchantée. J'suppose que t'es nouveau, vu ta valise. Au moins, on est deux...

Elle lui lacha doucement la main, et alla s'asseoir sur sa malle, face à Eiji. Comme elle n'avait aucune idée de ce qu'elle devait faire, elle avait décidé d'attendre ici. Toute la nuit, s'il le fallait. Oh, il était minuit... Mentalement, elle se souhaita un joyeux anniversaire. Après une hésitation et toujours dans sa tête, elle souhaita un joyeux non-anniversaire à Eiji. Pas parce qu'on est un peu désagréable qu'on a pas le droit à un non-anniversaire.

Demain, enfin, aujourd'hui, mais plus tard, elle passerait sa première journée ici. Cadeau agréable ? Horrible ? Normal ? Fallait attendre pour le savoir...

-Enchantée. J'suppose que t'es nouveau, vu ta valise. Au moins, on est deux...

Eiji soupira. Il se redressa, croisa ses bras devant sa poitrine et plia sa jambe gauche en prenant appui sur la droite. Rejettant une mèche rebelle en arrière, il observa la jeune fille qui s'assis devant lui sur sa malette. Pourquoi? Pourquoi ne pouvait-il pas détacher son regard d'elle? Malgrès les effort qu'il faisait pour ne pas la regarder, son regard tomba toujours sur cette Marie. Mais ...pourquoi? Se sentait-il attiré déjà maintenant? Non imposible! Il ne c'était jamais sentie attiré par une fille! Mais alors ..pourquoi cette envie soudaine de regardé Marie?
Il soupira et ferma les yeux, pour s'éfforçé de ne pas la regardé. Il détourna la tête et regarda les escaliers. Où menaient-ils?
Minuit? Déjà 1h30 qu'il avait quitter sa chambre, sa famille. Comment allaient-ils? Quand il y repensa, ses parents n'avaient surement pas encore découvert qu'il était partie.

>> oui on est deux.

Il se retourna vers cette même jeune fille et reposa son regard sur elle. Son regard avait changé. Avant il était dur et froid, la il était plutôt doux et Eiji parvint même à faire un petit sourire.....

Descendant d'un taxi avec son bagages léger et son autre bien plus lourds. Il prit fermement dans sa main la petite mallette et entama le reste du trajet pour arriver enfin a ce qui devait être ... Son nouveau "domicile" le jeune homme avait était accepté en tant qu'un professeur. Son pas était tranquille et il gardait son expression de fierté qui l'avait accompagné toute sa vie. Pour son arrivé, Meï' portait un tee-shirt noir, un manteau simple et foncé.
Après seulement une dizaine de minutes, l'imposant bâtiment ou il devait se rendre arriva. Cet endroit était intéressant a première vue, et devait l'être a coup sur. Enfin devant la porte, soupirant doucement et relâchant le bagage, il regarda la porte avant d'y entrer et de constater que peu d'élèves était dans les couloirs et courraient ou marchaient dans tout les sens, ce qui lui valut lever les yeux aux plafond.
Il se tût ne dit rien et l'attendit, Meïos était d'une nature plus parlant que ça mais avait le mérite de dire toujours des choses censées, ou presque et c'était aussi par ce genre de brillante analyse qu'il n'était que plus intelligent.
Le jeune homme n'y avait encore personne de capable selon lui. Étant donner qu'il ne savait où ou qu'est-ce qu'il allait faire, il réalisa, sûrement dans ses pensées depuis le début, qu'il était dans le grand hall, il décida alors d'aller voir les deux, présumés élèves, dans un sourire presque invisible et les regarda.
Une demoiselle, et un jeune homme. Il dévisagea l'homme et dit aux deux après.

"Eh bien, eh bien, je suis le professeur de sport de cette académie, qui êtes vous tout les deux ?"

Marie se tortillait sur sa malle depuis cinq minutes. L'était pas bavard, Eiji, mais il passait son temps à la regarder. Quoi, t'as jamais vu quelqu'un porter des lunettes de soleil la nuit ?! Elle avait un bouton sur le nez ?
Heureusement, un nouvel arrivant interrompit le flot de ses pensées. L'était....Grand. Oui, grand. Et plutôt beau. Nan, même très beau. Même si elle n'aimait pas son expression.

-Eh bien, eh bien, je suis le professeur de sport de cette académie, qui êtes vous tout les deux ?

-Prof de sport ?

Soudainement, il lui parut bien plus interessant. Marie se leva brusquement et lui offrit un large sourire.

-Marie Hodelfire !

Le SIR YES SIR n'était pas loin. Prof de sport ! Donc elle allait pouvoir en faire ! Elle aurait bien sautillé de joie, mais l'était un peu fatiguée.

-Prof de sport ?

Meïos remarqua l'intérêt, soudain de la jeune fille pour le sport. Au moins, il aurait une élève féminine dans ses cours.C'était toujours bon a savoir non ? Si. elle portait des lunette de soleil de nuit, c'était plutôt étrange. Encore une de ses anormales pensa t-il dans un soupire. De nos, ont ne trouvait plus d'humains. Et cela n'allait pas en s'arrangeant. Il fit une courbette polie et continua de regarda la demoiselle et ses atouts, dans un regards discret.
Il lui sourit plus sympathiquement et elle fit:

-Marie Hodelfire !

"Enchanté Mademoiselle Hodelfire."

C'est alors qu'il s'aperçut qu'il ne s'était pas présenté, sous son nom et non pas sous sa vocation en ce lieux. Meï' s'empressa de le faire d'un voix calme et habituellement suave.

"Mon prénom est Meïos, Meï' pour les intimes."

Disait-il enlevant un instant les yeux au plafond. Il observa le hall, il avait le mérite d'être beau, mais pas autant que lui ! [XD]

Eiji remarqua, après quelque instant, une autre présence. détournant son regard porté au loins vers les escaliers, il porta son attention sur celui qui était entré et présenté comme étant le nouveau prof' de sport. Malgrès lui, Eiji fit un soupire qu'il ne prit pas la peine de faire silencieusement.. Il n'avait pas très envie de rencontrer un prof'. Même s'il était prof' de sport et qu'Eiji aimait le sport .. ce jeune homme restait un prof' x).
Marie, par contre, avait l'aire très contente de le rencontré .

*normal .... l'est po comme moi...*

Il soupira à nouveau et reporta son attention sur la jeune fille qui c'était levé de sa malle. Elle se présenta sans hésité et Eiji leva un sourcil. Se présenter? Comme ça? Sans réfléchir? Non! Luis ne réagissait jamais comme ça et encore moins aussi rapidement.

"Mon prénom est Meïos, Meï' pour les intimes."

Na mais l'avait rien dans la tête celui- la ou quoi? Un prof qui donne son prénom ET son surnom? Jamais Eiji n'était tombé la dessus. sa allait promettre ...

*j'me demande bien comment von être ses cours..*

Après courte réflexion il se déçida enfin de bien vouloir se présenter. Sans le regarder il dit:

>> Eiji.

Sa réponse fut brève et sa voix froide et sec. Comme quand il c'était présenté à Marie ....

Marie haussa les sourcils. Meïos ? Drôle de nom [ XD ] ! D'où est-ce qu'il pouvait bien venir, ce drôle de prof ? Il n'avait même pas donné son nom de famille. Elle se rassit, et il y eut un drôle de bruit.

-Oh non !

Comme une imb*****, elle s'était assise sur une tablette de chocolat tombée de sa poche. Cassée, la tablette... Pendant qu'Eiji se présentait froidement, elle entreprit de ramasser les morceau éparpillés un peu partout. Alors qu'elle se baissait, ses lunettes glissèrent. Instantanément, le morceau de chocolat qu'elle regardait fondit. Heureusement, les deux autres était trop loin pour l'avoir vu. Marie, les yeux fermés, remit ses lunettes en grommelant comme quoi, quand même, elle aurait bien voulu une paire à sa taille.

Une fois les dégats réparés, il lui restait quand même une tablette en morceaux. Marie s'assit en tailleur devant sa malle et tendit la tablette à Eiji et au prof de sport.

-...z'en voulez ? L'est tout cassé...

Elle avait l'air triste, avec son chocolat morcelé. C'est que d'habitude, elle le croquait directement.

*Pauvre tablette...Au fait, combien de temps on va devoir attendre, encore ?*

-Vous croyez qu'on doit se présenter quelque part ? Hey, vous êtes prof non, vous devez savoir !

Evidemment, la dernière phrase était destinée à Meïos.

>> Eiji.

Le ton de Eiji ne perturba pas Meïos, pourquoi cela devrait le perturber après tout. Et puis ce n'était pas cet homme qui lui dicterait la timidité ! Il vit Marie s'abaisser pour ramasser quelque chose. Un quelques chose qu'il ne vit pas en raison du corps placé devant. Pour ne pas paraître trop profiteur, bien qu'il le soit un peu, il préféra regarder le jeune impétueux au ton froid.

-Oh non !

"Et bien, ravie de te rencontrer Eiji."

¤Si on veut..¤

Pensa t-il en dévisageant de nouveau Eiji sans regrets. Une odeur de chocolat fondu arriva vers Meïos. Il sourit a Marie qui se releva d'un air triste. Elle proposa du chocolat. Tient donc. Curieux tout de même. Des carrés de chocolat, éparpillés dans ses mains paraissait très bon. Il leva sa main de manière a en prendre un carré en disant gentiment, ou presque. Hélas sa voix plus habituée a paraître sensuel, gardait un certains reste.

"Merci beaucoup, Marie."

-Vous croyez qu'on doit se présenter quelque part ? Hey, vous êtes prof non, vous devez savoir !

Il réfléchit. C'est parce qu'il était professeur qu'il devait tout savoir ?.. Il était aussi nouveau qu'eux deux. Bien que lui, se soit renseigner du mieux possible, de manière a savoir ou se trouvait chaque salle. Après avoir récupéré les clefs derrière le comptoir réservé aux secrétaires et adultes, il devait aller dans le campus. La étaient le bâtiments où ils dormiraient tous. Le bâtiment Alpha pour lui, et Gamma ou Epsylon pour les autres. Ils devaient avoir été informés de leurs groupe. Il lança alors.

"De quels groupement êtes-vous ?"

"Et bien, ravie de te rencontrer Eiji."

>> ' ouai bah pas moi....'

Cette pensée fut instinctive. Il dit cela sans réfléchir. Hey oui! Eii avait le don d'être direct, voir même trop direct.
Dans un soupire, il se retourna vers Marie qui tenait des chocolats dans ses mains.

- z'en voulez ? L'est tout cassé...

Ce chocolat était tombé à terre noN? Eiji n'avait pas l'habitude de mangé des choses qui venaientt du sol^^ d'autant plus que Marie était une parfait inconnue. Ce chocolat pouvait-être empoisonné! Même si Marie n'était pas ce genre de personne à empoisonné.N'emêche, Eiji se devait d'être prudent.
Il lui lança un regard et secoua la tête

>> na c'bon ...

Après courte réflexion, il rajouta..

>> merci quand même!

Ce simple mot qu'était 'merci', Eiji l'avait entendu juste avant, quand Meïos accepta un bout de chocolat avec plaisir. Et ce mot avait l'aire d'avoir un effet 'sympathique' sur la jeune fille.

"De quels groupement êtes-vous ?"

Groupement? C'était quoi sa?`òÔ.
Eiji lança porta son attention sur le prof'. Il fronça les sourcil et lui lança un regard interogateur, n'ayant pas envie de parler.

Meïos, enfin, le professeur Meïos prit du chocolat, alors qu'Eiji refusa. Marie posa le reste de la tablette à côté d'elle. Ces deux là n'avaient pas l'air de s'entendre. Ce qu'Eiji pouvait être froid ! Parcontre, il faisait des efforts. Il l'avait remerciée. Un progrès, non ?

-De quel groupements êtes-vous ?

Gnuh ? Groupement ?

-Euh...

Marie jeta un coup d'oeil à Eiji : lui non plus n'avait pas l'air au courant de quoi il s'agissait. Groupement... Oh, peut-être...

-Vous voulez dire, comme Epsylon ?

Avant son départ, son avocate lui avait dit qu'elle devait aller à Embrume, Epsylon. Sur le coup, la jeune fille n'avait pas compris. Mais c'était peut-être ça. Pensivemment, Marie prit un morceau de chocolat qu'elle amena à sa bouche, regardant dans le vide, derrière Meïos. Epsylon... Pas une lettre grecque, ça ? Et qu'est-ce que ça signifiait ? Pourquoi y avait-il plusieurs groupement ?

>> ' ouai bah pas moi....'

¤Tu est plus haïssable que le pire des ennemis..¤

"Auriez vous délaisser votre once de bonne manière à cette insolence ? Ou bien est-ce votre charme naturel qui vous vos ces honneurs d'insolent ?"

Son ton, étrangement froid et distant flottât ainsi qu'une pression certaines dans la pièce. Sans qu'il ne s'en rende compte, Meïos avait dit cela d'une voix complètement méprisante a l'égard du jeune humain qu'il voyait a cet instant, tout comme, un moins que rien. Ses yeux d'un bleu glacés se posèrent sur Eiji. Ce morveux en méritait une. Pourtant, rien ne se passa, son sang froid retrouver, il n'attendit pas le déclic pour dire au garçon devant son ignorance soudaine face au groupe. Oui, Meï' avait vue dans son regards qu'il ne voyait pas de quoi il parlait.

"Êtes-vous devenu muet face a mes mots ?"

¤Ce clebs se la ferme maintenant, Marie devrait le tenir en laisse..¤

-Vous voulez dire, comme Epsylon ?

Bon, sur les deux, une semblait, "a la page". Sans sourciller devant l'impétueux qui méritait une leçon, il se tourna ver Marie, ne se préoccupant plus de l'autre.

"Oui, comme Epsylon.. Vous faites partie d'Epsylon ? Je sais où se trouve ce bâtiment."

Eiji laisse passé les injures au dessus de lui, tout en soutenant le regard du prof.

"Auriez vous délaisser votre once de bonne manière à cette insolence ? Ou bien est-ce votre charme naturel qui vous vos ces honneurs d'insolent ?"

A cette phrase, Eiji eu un sourire sarcastique et répondit avec le même ton dans sa voix:

>> je vous rassure que ... oui ... c'est mon charme naturel.

Le prof continua son charabia. Eiji n'écoutais que d'une oreille et avait dévia son regard vers la porte. 5 mêtres à peu près le séparait de cette sortie. Il pouvait, sans problème faire un pas sur le côté, et courire pour prendre sa valise et sortire. Mais .... une fois dehors ... il avait peur que son destin le ratrape. Bon! Il était condamné à rester coincé ici en compagni de cet abrutie de prof et une fille a peu près correct. Mais tout vallait mieux que de tuer son propre père et se faire tuer après.
Eiji soupira et reporta son attention sur le prof de sport qui avait arrêter de parler.

"Êtes-vous devenu muet face a mes mots ?"

Encore une fois, il eu a nouveau son petit sourire moqueur et dit avec le mêm ton dans la voix:

>> Non. c'est juste que je ne me sens pas obliger de VOUS répondre.

Eiji avait aproché son visage de celui du prof. Malgré la différence de taille, Eiji ne craignait pas cet ignoble personnage. Après avoir soutenu son regard quelque instant, le jeune homme se recula d'un pas tout en regardant le prof dans les yeux. Après l'avoir fixé encore un instant, il fronça les sourcil, fit un pas de côté et commença a marché en direction de la porte. En passant à côté de Meïos, il cogna son épaule gauche de toute force contre l'épaule droite du prof. Puis en prenant l'aire désolé il dit:

>> oh désolé .. j'ai pas fait exprés.

Tout sa sur un ton vachement ironique biensûr ^^

Marie leva les yeux au ciel. Soupira. Et mit ses mains sur sa tête. Deux gamins... Donnez leur un bac à sable, et ils se seraient piqués leurs pelles. Qu'ils se battent en hommes, à la fin ! Ou du moins, qu'ils arrêtent de se tourner autour comme deux lionnes.
Le prof était en cause, évidemment, puisqu'il provoquait le jeune homme. Mais Eiji aussi avait sa part : nousculer le prof, et être insolent, ce n'était pas vraiment un pas vers la paix.

Marie se leva, agaçée.

-Bon, quand vous aurez fini, on pourra aller se coucher ? On m'a dit d'aller à Epsylon, je n'en sais pas plus. Maintenant, Eiji tu ramènes tes fesses ici, et direction nos lits !

Non mais quoi, ils allaient pas se chamailler toute la nuit non ? La journée ( enfin, l'était un peu plus de minuit, alors la nouvelle journée ) ne commençait pas bien. Marie était fatiguée, et ces deux là n'aidaient pas.

-Eiji n'a qu'à venr à Epsylon, quoi que ce soit. Au moins pour une nuit, s'il doit aller à un autre endroit après, il ira. Mais il est tard, ou plutôt tôt, et on ferait mieux d'aller dormir.

A y était, elle se calmait. Elle rangea le chocolat dans une de ses poches et prit sa malle.

-C'est par où ?

>> je vous rassure que ... oui ... c'est mon charme naturel.

¤Maudit soit-il alors !¤

Un long soupire d'ennui de Meïos ponctua les paroles de Eiji. Qu'il était lassant et ennuyant lorsqu'il s'y mettait. Un moment, Eiji s'était approché du professeur de sport, qui lui n'en avait rien fait. Il ne craignait personne et ce n'était pas maintenant que cela allait commencer tout de même. Visiblement, il s'écarta pour commencer a partir. Il donna un coup d'épaule gauche celle l'épaule de Meïos, ce qui lui valut de se retourner après un choc, certes, mais assez mineure encore. Son ton ironique l'agaça, bien que ce qui l'énerva de plus encore, fut le contact lui même. Il s'appréciait guère qu'est idiot se permette de la toucher, pire, de le provoquer délibérément.

>> oh désolé .. j'ai pas fait exprés.

¤Merde a la fin, non mais tuez cet incapable !¤

Une réaction quelque peu violente ne se fit pas attendre. Il souleva de sa main droite, le corps du jeune humains par le cou, l'étranglant en même temps. Après quelques secondes, il le rejetât, par terre dans le couloir vers la porte de dehors. Aucune expression ne se présenta sur ses lèvres ou son visage, l'impassibilité était d'augure. Meï' vit que Marie s'était levée, visiblement énervée.

¤Je t'aide a trouver la sortie, sait-on jamais, tu pourrais te perdre...¤

-Bon, quand vous aurez fini, on pourra aller se coucher ? On m'a dit d'aller à Epsylon, je n'en sais pas plus. Maintenant, Eiji tu ramènes tes fesses ici, et direction nos lits !

"J'ai finis."

Il parut de nouveau aimable, avec Marie, comme si il allait l'être avec Eiji..

"Je vous y Mademoiselle Hodelfire, allons-y, je ne vais tout de même pas vous portez hum ? même si vous semblez fatiguée.
Quand a vous Eiji, votre marque de strangulation ne restera pas trop longtemps, vingt quatre heures, ou quarante huit, pas plus."

Comme si il allait la porter, bien qu'il soit en mesure de le faire et que cela ne le gêne pas, la, il voulait se rendre a son domicile, et dormir pour oublier cette vermine d'Eiji.

Le coup partie tellement rapidement, qu'Eiji n'eu pas le temps de réagir. Il fut soulevé du sol et jetter à terre vers la sortie. L'attérissage sur le dos fut douleureux et sur le coup Eiji eu la respiration coupé pour quelque instant.
Après avoir retrouvé le soufle il resta encore quelque instant allongé afin de recouvé totalement la respiration. Puis il se redressa doucement sur son coude droit ,une grimaçe de douleur sur le visage et regarda le prof, sourcil fronçé. Il soupira et se releva.
Une douleur attroce parcourue son dos et il dut se tenir un instant au mur pour ne pas tomber. Aprsè avoir retrouvé son équilibre total il se tourna vers le prof et dit doucement:

>> abu d'pouvoir ...

Meios, étant loins, ne put entendre ce qu'Eiji dit.
Ce dernier soupira, se baissa pour prendre sa valise et suivi Marie et l'autre vermine de prof.

>> ah et Marie .. t'me donne pas d'ordre ok?

Cette dernière phrase était pour la jeune fille et Eiji l'avait prononcé d'un ton droif et sec. ^^

Marie gémit intérieurement. Mais pourquoi était-elle arrivée aujourd'hui ? Meïos * LE PROFESSEUR Meïos * était finalement aussi insupportable qu'Eiji. Non mais quand même, étrangler, même à moitié, un élève...

*Mais dans quoi je suis tombée, moi...*

-Abu d'pouvoir...

...Bon, d'accord, Eiji n'avait pas totalement tort. Mais il l'avait cherché.

-...Ah et Marie..t'me donne pas d'ordre ok?

Et voilà, maintenant, il recommençait à être froid. Marie ne répondit pas. Elle ne voulait pas se disputer avec lui. Ou plutôt si, elle en avait envie. Mais dans la liste de ce qu'elle voulait, en première place, il y avait dormir. Aussi, Eiji attendrait demain.

-Je vous y Mademoiselle Hodelfire, allons-y, je ne vais tout de même pas vous portez hum ? même si vous semblez fatiguée.

*Nan mais oh, je tiens sur mes pieds, quand même !*

Elle le suivit sans rien dire, Eiji sur ses talons. Allez, une bonne nuit de sommeil, et tout irait mieux.

[ Direction Epsylon, ou on le zappe ? ]

[ non on y vas ^^ t'ouvre un sujet? ^^]

Nombre de messages : 8 Age : 34 Date d'inscription : 03/05/2008

[Je me donne la permission de poster ici simplement car au niveau temporel, j'arrive plus ou moins à ce moment. Si vous êtes déjà partis, ne répondez pas, sinon, faites-vous plaisir, c'est comme vous voulez]

Une douce mélodie s'éleva dans l'air, se répercutant sur les murs, se fractionnant sur le corps des trois personnes présentes dans le hall en une multitude des mélodies que seul l'oreille de quelqu'un habitué à entendre son univers, non à le voir. Marchant d'un pas rapide, les yeux grands ouverts devant elle, elle avait pu entendre les dernières paroles de ce qui semblait être un adulte, probablement un membre du corps professoral, et de deux étudiants... Ou du moins ce qui semblait en être.

Mais les apparences savent être trompeuses. Regardez-la, Khéoss elle-même était l'image même d'une jeune femme d'une quinzaine d'années, si on faisait exception de ses oreilles un peu pointues qui ressemblaient davantage à celles d'une elfe qu'à celles d'une humaine. Bref, le métabolisme de ces trois-là ressemblait à ceux d'un humain, si on écoutait le coeur battre, et tout le reste. Il indiquait qu'il y avait une certaine tension entre eux. Probablement des deux mâles en compétition subconsciente pour l'attention de la femelle. Drôles de créatures, les humains... Mais elle avait déjà vu le phénomène se produire. Généralement la femelle finissait excédée et partait, laissant les mâles à leur dispute.

*Hrn... deux gens se disputant un os... On dirait des chiens, mais bon, même les toutous sont a-do-rables!*

Elle se trouva vite prise de l'envie d'aller leur caresser la tête et dû faire tous les efforts du monde pour s'en empêcher. Ils semblaient d'ailleurs en train de quitter les lieux et elle avait besoin d'informations. Elle courut légèrement pour les rattraper. D'ailleurs, c'est à se demander comment une aveugle pouvait se risquer à courir... Déclarant ensuite:

-Excusez-moi? Je suis la postulante pour le poste de professeur de philosophie... Vous pouvez me diriger vers le bureau du ou de la directeur-directrice? J'entends simplement me dire où, pas me guider, je peux me retrouver.

Chose qui était plus ou moins contredite par ses yeux aux pupilles laiteuses. Elle pointa d'elle-même ses yeux et rit doucement.

-Et ne vous en faites pas, la seule chose que ça veux dire, c'est 'pas de devoirs écrits'. Vous serez évalués, si besoin est, simplement sur la base de vos capacités de discussion. J'ai pas envie de faire un cours où vous allez dormir à m'écouter parler tout le temps. Mais je m'égare... Le bureau du directeur, je vous prie?

La douce mélodie qui l'accompagnait continuait de résonner, malgré le fait qu'elle parlait.

Ignorant la douleur dans son dos, Eiji suivit les deux personnes. Ils arrivèrent à l’escalier, quand un bruit capta l’attention du jeune homme. Il s’arrêta et pointa les oreilles. Un bruit de pas de course arriva à lui. Il se retourne doucement et se retrouva nez à nez avec une jeune femme.

Il l’observa longuement et fronça les sourcil. Ces yeux …. Eiji plissa les siens et fixa cette femme.

-Excusez-moi? Je suis la postulante pour le poste de professeur de philosophie... Vous pouvez me diriger vers le bureau du ou de la directeur-directrice? J'entends simplement me dire où, pas me guider, je peux me retrouver

Le sourire qu’était apparue sur les lèvre d’Eiji, s’estompa aussi tôt. Encore un prof ? D’autant plus que depuis son arrivée ici il avait déjà eu un accrochage plutôt violent et surtout douloureux avec cette vermine de professeur de sport, les prof étaient mal vue dans son esprit.
Eiji ne prit pas la peine de réprimer un soupire et se retourna, commençant à monté les escaliers, sans prendre la peine de répondre à la jeune femme. Arrivé aux côté de Meïos et Marie, il leur demanda d’une voix qui ne fit transparaitre aucun sentiment :

>> on y va ?

Nombre de messages : 8 Age : 34 Date d'inscription : 03/05/2008

*J'ai l'impression qu'il ne m'aime pas beacoup... Dommage qu'il m'ait ignoré... Mais je ne me laisserai pas démonter!*

Elle les suivit, déclarant d'un ton taquin.

-Allons, pas assez gallant pour aider une pauvre aveugle à trouver son chemin? Pas gentil-gentil, ça...

Elle leur emboîta le pas.

-Surtout que c'est pas comme si j'avais été méchante avec vous! J'ai le même âge non? C'est pas facile d'être surdouée! Les collègues vous voient comme une gamine, et les autres de votre âge vous voient comme un prof uniquement! Alors, ayez au moins un peu de compassion et aidez-moi à retrouver mon chemin, neh?

Gros mensonge, mais à moins de savoir qu'elle était une créature... Puis, comme si elle venait de capter:

-Hen? On y va où? Vous m'emmenez chez le directeur?

La douce musique continuait de se répercuter sur les murs du hall. Elle ne cessait jamais de 'voir', tout comme quelqu'un de normal.

[C'est b, /b pour le gras, je crois bien ^^]

» Recherche nocturne