Intrusion

Moins d'une minute après que Blase ait tué le militaire, une onde de pouvoir partit de là où Bran se trouvait... c'était comme une rafale de vent. de l'énergie pure...

-Ne la touchez pas... Ou je vous tue...

En fait, il avait dit cette menace uniquement pour la forme. Ces humains les avaient attaqués, donc il serait sans pitié. Bran était entouré de flammes, mais il semblait s'en sortir indemme. Il avait son épée à la main. Inutile de gacher des balles pour de simples humains... Balmung désirait du sang...
Bran marcha vers ce qu'il restait du mur. D'un coup de son épée, il acheva la constrution et se fraya un passage jusqu'à la rue... Il émanait de lui une terrifiante envie de meurtre... Ses yeux, bien que physiquement inchangés, étaient semblables à ceux d'un fauve. Il toisait ses proies...

-Humains... Je hais les humains...

Il marcha vers eux. Il vit Blase, indemme, accroupie sur un cadavre. C'était déjà ça. Une inquiétude en moins...
Bran se surprit à sourire. Pas d'un de ces sourires de joie, non. Un de ces sourire de psychopathe, du à la part de Dieu Noir qui demeurait ancrée au tréfond de son âme. C'était indéniable, Bran amait se battre. Il aimait tuer, même s'il aurait préféré se faire écarteler plutôt que de le reconnaitre.
Il marchait, la pointe de son épée raclant le sol dans un bruit de crissement métallique. Lequel allait oser l'attaquer ? Le journaliste peut-être ? Non, lui il était presque entrain de s'uriner dessus tellement la peur le terassait... Mais ces soldats, là, semblaient être un peu sûr d'eux. L'un d'eux leva même son arme et tira.

-Trop lent...

La balla s'écrasa contre la lame de Balmung. Bran avait levé son épée sur la trajectoire de la balle avant même que le soldat n'aie appuyé sur la gachette.

-Z'êtes faibles les gars ! Je suis seul et vous êtes Trente... Enfin, vingt-neuf...

Il s'aretta, à cinq mètres du groupe tétanisé.

-Bon ! Si personne n'attaque, alors c'est à moi d'ouvrir la danse... ALLEZ !

Soulignant son cri, Balmung décrivit un arc de cercle et trancha en deux, de haut en bas, le soldat qui avait osé tirer. Juste après, Bran frappait, horizontalement, et tranchait à moitié le soldat situé sur sa droite. Ce dernier, les poumons perforés, s'effondra dans un gargouillit étranglé.

-Comme pour peindre. On commence verticalment, on termine horizontalement !

Bran sauta en avant, enfonçant sa lame jusqu'à la garde dans la poitrine d'un autre humain.

-M...Monstres ! Vous êtes des Monstres !

-Ouais...

Bran décapit l'humain qui avait parlé. Il devait avoir dix-huit ans et il était déjà fauché par la mort. Il n'avait pas à attaquer en premier.
Alors que Bran allait frapper à nouveau, il entendit un bris de verre au niveau de ses pieds. Un Coktail Molotov. L'explosion masqua sa silhouette...
Lorsque la fumée se dissipa Bran n'éait plus là. Il n'y avait même pas de cadavre, juste des plumes noirs éparpillées...

-Que... Où il est ?

Il y eut un déplacement d'air et les plumes voletèrent vers le lanceur de Coktails. Elle formèrent une mini tornade devant lui, puis prirent une forme humaine. La forme de Bran...

-vou me forcez à user de mes pouvoirs...

D'un coup, Bran le décapita. Il posa Balmung sur son épaule, se retourna et dit aux survivants :

-Hé ben... Vous n'attaquez pas ?

Blase sentit la vague d'energie, qui fit frissonner tout son être mais elle ne détournait pas le regard des hommes. La voix de Bran vibra: Blase devait etre soulagée cependant elle ne percevait plus rien de manière normale. Elle demeurait aux aguets, observant les soldats et plus elle les regardait plus sont instinct lui revelait leur faiblesse, l'endroit où elle devait frappé vite et fort pour qu'ils sécroulent les uns après les autres.
Bran apparut dans le coin de sa vision et la situation n'en devenait que plus enivrante pour la lycanthrope: elle haletait et son coeur battait la mesure dans tout son corps avec tellement de force qu'elle perdait toujours plus de raison. Bran parlait et sa voix assurait la louve, néanmoins elle ne suivait et ne comprenait auccune paroles.
Elle regarda Bran tuer le première homme, ... le second et puis un autre,a ttendant le bon moment pour tuer à coup sur. Ce moment arriva au milieu des cris d'un jeune homme qui devait finir comme les autres. Tout les hommes vivants avait leur attention prise par le massacre de Bran, et ignorait Blase qui pour l'instant n'avait fait qu'une victime imprudente lorsque celle-ci s'elança dans la direction du journaliste d'un pas vif et silencieux: c'était définitivement sa proie, l'etre faible du groupe, la brebie galeuse qu'il fallait dans sa comprehension du monde éliminer car il dirigeait le groupe. Mais entre elle est sa proie quatres soldat lui bloquaient le passage; pas pour longtemps.
Comme elle prennait les soldats à revers par rapport a Bran elle atteignit le premier qui était un peu isolé en arrière. Il était figé avec son arme cherchant à viser deseperant Bran qui avait disparut pour le mettre en joue, si bien qu'il tourna legerement dos a Blase. Les griffes de la lycanthrope vinrent se planter dans le creux de ses clavicules le maintenant fortement tout en le faisant crier de douleur un instant avant que des crocs ne s'enfonce profondement dans sa gorge. Tandis qu'il tombait flasque, de l'etreinte de Blase les hommes les plus proches s'était retourné. L'un d'eux à sa porté n'eut pas l'occasion de lever son arme avant que la lycathrope ne l'eventre d'un cou de griffe bien placer en meme temps qu'elle se retournait et donnait un coup de pied qui envoya un autre au sol dans l'inconscience.
Un cou de feu retentit et la surprit à la fin de son mouvement: elle baissa le regard vers elle-même. Un petit impacte se détachait, noir sur son épaule. La lycanthrope tourna son regard paniqué vers le tireur qui la fixait avec autant d'etonnement. Alors qu'elle semblait prete à s'ecrouler, la douleur s'estompa et prise d'un nouveau sursaut de colère, ses griffes traverssèrent l'air, ouvrant au passage une grande blessure sur le visage du soldat le privant de ses yeux. Il n'y avait plus que deux hommes qui se dressait contre elle tandis que les autres était aux prises avec Bran dans la panique génerale: le journaliste et l'homme derrière lequel il se cachait et qui visait Blase alors en mauvaise posture: il était trop loin pour qu'elle l'attaque et pour qu'elle echappe à des tires répétés et trop a l'ecrat pour qu'elle utilise un homme comme bouclier.

L'homme visa Blase entre les deux yeux puis fit feu...

-Du Tan !

En Breton, cela signifiait "Feu Noir"...
Un éclat de flammes noires percuta la balle, à mi distance entre Blase et le tireur, réduisant le projectile en une flaque de métal en fusion.

-Je croyais pourtant avoir été clair... Ne la touchez pas ! DU TAN !

Cette fois, l'éclat de fu fut plus puissant. Il frappa le soldat en plein torse, réduisant son coeur et ses poumons à létat de cendres. L'homme cracha des cendres noirâtres en essayant de respirer, puis s'effondra.

-Hé Blase ! Tu as un compte à régler avec lui, non ? Je te le lais...

Dans sa panique, le Journaliste fit feu sur Bran. La balla le toucha à la tempe, réduisant son cerveau en bouillie...
Bran s'effondra, sans vie, la main encore crispée sur son épée...

J'ai réussi... Je l'ai fait ! j'ai tué ce...

Le reste de sa phrase fut un glapissement terrifié.
En effet, la blessure de Bran venait de se refermer. Bran ouvrit ses yeux. Partant de ses pupilles, un noir d'encre se répandit dans ses yeux, les changeant en véritables puits de ténèbres...

-hé ben hé ben... C'est pas que je sois énormément lié à Bran, mais ça m'embêterais beaucoup qu'il meure...

La voix du Dieu Noir ressemblait au croassements de milliers de corbeaux. Elle était irritante pour les oreilles et apte à filer le mal de tête aux humains.

-AVEL AEROUANT !

Cette fois, les deux mots bretons signifiaent "Vent du Dragon"
Au lieu d'un simple éclat de feu, ce fut une monstrueuse déflagration de feu noir qui carbonisa le journaliste, les survivants et aussi une partie de la rue.

-Tsss... Ces humains sont pitoyables... Mais ils ont une étonnante capacité de survie...

Le Dieu Noir vit le photographe s'extirper de sous l'un des premiers cadavres. Il était un peu roussit, mais c'en était sortit en se sevant du corps d'un de ses camarades pour survirve...

Blase était restée immobile, ne faisant que regardé la balle fondre avec l'expression effarouché d'un animal prit au dépourvu; en revanche elle eut le réflex de se reculer lorsque un nouveau jet de flamme atteint le soldat. Elle se retourna vers Bran, sa peur calmée par la certitude que les flammes ne la toucheraient pas puisque c'est lui qui provoquait cela. A peine eut-elle le temps de croiser son regard qui s'effondra. Un gémissement qui se transforma en grondement s'échappa de ses lèvres.
C'était douloureux... affreusement douloureux; elle qui avait toujours été toute seule, qui avait cru un seule instant pouvoir être près de quelqu'un se prenait là un coup violent. Elle se détourna du corps de Bran, qu'elle n'aurait pas pu voir plus longtemps, pour fixer le journaliste qu'elle sentait jubiler de façon insupportable, inconscient des pensés déchainées que Blase avait à son égard. Des idées tellement dévastatrices qu'elles envahissaient lentement la lycanthrope, semblant s'amplifier sans jamais atteindre le paroxysme qui ferait exploser en violence la non-humaine.
La seconde que ça dura parut interminable pour Blase, si bien qu'elle avait l'impression que rien ne la libèrerait de cette tention enraciner en elle, dans chaque particule de son être. Elle n'eut pas besoin de rompre elle-même la situation: Une déflagration la fit brutalement se jeter à terre inconsciemment, alors qu'elle n'aurait pas voulu le faire.
Etendue sur le sol, elle ne comprenait pas, ni ne cherchait a comprendre; elle n'avait même pas entendu la voix inimaginable qui résonnait autour et qui lui aurait ouvert les yeux. Mais son esprit était trop embrumé de colère et elle ne se demanda pas d'où venait les flammes cette fois: elle n'en avait rien à faire, elle ne voulait qu'une chose.
Ses doigts se crispant, ses griffes raclèrent le béton avant qu'elle ne se redresse lentement. Elle était à peine à quatre pattes qu'elle se servit de ses appuis comme détente et se mit à courir droit en direction du journaliste médusé par autre chose.
A l'impacte, l'homme fut propulsé à terre. Il n'eut pas le temps de se demander ce qui venait de se passer, qu'une silhouette fondit sur lui. S'en suivit une suite de lacération sur son visage surtout. Blase continua à s'acharner ainsi plusieurs minutes durant et à aucun moment elle ne porta de coup fatal. Le sang giclait sur elle tandis qu'elle dépessait sa proie un peu plus à mesure que ses mains s'abattaient tour à tour. Il était impossible de dire à qu'elle moment l'homme succomba, mais ce fut long car ses plaintes se firent entendre pendant quelque temps ensuite remplacer par des gargouillements inintelligibles.
Enfin Blase ralentit, les muscles épuisés et s'arrêta finalement. Elle était couverte de sang littéralement. Elle savait qu'il était mort cependant elle aurait souhaité qu'il vive un peu plus pour continuer le carnage: elle en voulait encore... Démembrer, déchiqueter, arracher... Pour apaiser son envie sans borne elle se mit à lecher ses doigts longuement.
Elle prit son temps avant d'abandonner le cadavre, et alors qu'elle comptait rejoindre le corps de Bran elle se retrouva face à ce dernier... ou de quelqu'un qui avait son apparence car elle sentait que ce n'était pas lui. Le visage peint de sang de la lycanthrope se figea.

Le Dieu Noir sourit en voyant Blase massacrer cet humain. Bel exemple de sauvagerie... C'était donc de ça que Bran était amoureux ? étrange...
Elle avait massacré ce journaliste sans aucune raison. Etait-ce parce qu'elle avait des sentiments pour lui ? Intéressant...

*Il ne pouvait pas se reproduire avec une démone, cet idiot de Bran ?*

-Bleizenn, hein ? Enchanté de faire ta connaissance...

Il soupira. La nuit touchait à sa fin... Il lui restait quoi, une, deux, trois heures avant le lever du soleil ? Sous cette lumière, ses pouvoirs disparaissaient et Bran refaisait surface.
Une fois n'était pas coutume, il allait laisser le champ libre à Bran... Il ferma les yeux et se concentra. Il laissa place à l'esprit de Bran, alors sans connaissance... Il profiterait d'une autre nuit pour aller semer le trouble chez les humains... Bran n'avait pas à faire la loi...
Alors que Le dieu noir perdait le contrôle de son corps, il sourit, pour une raison connue de lui seul...
Bran s'effondra lourdement sur le sol. Le choc suffit à la réveiller.

-Mmmh... Ma tête...

Ses tempes pulsaient douloureusement au rythme des battements de son coeur. Il regarda autour de lui et vit les corps carbonisés... 'Pas difficile de deviner ce qu'il s'était passé...

-Le Dieu Noir...

Son regard tomba sur les restes du journaliste. Il avait été massacré. ce n'était pas l'œuvre du Dieu Noir... ni la sienne. Alors qui ? En tout cas, c'était une véritable boucherie. L'homme n'était plus reconnaissable. Son visage n'était qu'un amas de chair et d'os...

*Blase...*

-Blase !

il se remit debout et la chercha. Elle le regardait, le visage figé. Elle était couverte de sang. Apparemment ce n'était pas le sien, mais elle avait été blessée dans l'affrontement. Son épaule saignait. Bran s'agenouilla sur le sol, face à elle, et la prit par les épaules, prenant tout de même garde à ne pas lui faire mal.

-Tu vas bien ? tu as d'autres blessures ?

Il avait oublié la prise de contrôle du Dieu noir, oublié qu'ils venaient de se faire attaquer. Tout ce qui lui importait, c'était que Blase aille bien... Elle avait l'air plus choquée qu'autre chose. Ce devait être le Dieu Noir... D'ailleurs, pourquoi lui avait-il rendit le contrôle ? C'était la première fois qu'il le lui laissait intentionellement... Vraimant étrange...